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A l'étroit du deux

 L'historique même de la construction du théâtre ou se joue la pièce communément appelée la vie, repose sur le besoin d'explorer une dimension qui est hors de l'unité. 
On l'aura tous vécu, de et par tous les cotés, elle participe de tout, the reine-pièce maîtresse : la dualité.
     Il est inconcevable de par la structure de la vie qui est création et donc évolution permanente de perdre cette énergie que la lutte impacte.
     La richesse que contient l'expérience de la dualité est une donnée indispensable pour optimiser la puissance et l'ampleur d'un pionnier.
     C'est évident que ceux qui ont quitté le monde duel au soleil, n'ont pas quitté le soleil, ils continuent à bronzer.
     Pour le constater, il suffit de se rendre dans les tribus indigène qui vivent dans et de la nature et qui ont une télé, ensuite chez ceux qui ont la télé, loin de la nature, qui bien avant le virus avaient un espace de vie confiné.
     Les contrastes, les bastons, les espaces humanisés, tout cohabite sur la scène de la dualité.
     La dualité, l’étroit de la polarité, que deux, un instant de bonheur entre deux malheurs.
     A cette portion du parcours, le véhicule qui transporte et son driver émotionnel sont secoués, le corps et menacé, le driver ne sait plus à quel ceint se la jouer, se serrer la ceinture, la normalité.
     La caisse embourbée par la combine, le marécage ces temps s’étend, la terre un drive in.
     Au travers du pare-brise, le paysage c'est un écran géant qui le fait défiler, la caisse au repos résonne au son des jurons que le film fait réacter au driver pop corné.
     
     Dire qu'il y a des bons et des méchants, de la dualité c'est son plus attrayant carcan, 
     Car le type dont le truc est de te voir en trou duc, il peut pas se tromper, quand t'a pas l'opportunité d'avoir autre chose à proposer. La dualité c'est vicelard, une fabrique à placards.
     A voir ceux qui face à cette compréhension ont tenté de virevolter, en pleine tronche ils ont mangé une déculottée. 
     D'un autre coté, sans la dualité, quid des bons, des méchants, plus de noir plus de blanc, quel jour la prochaine nuit, pour un duel quel néant.
     
     L’état des lieux relève de l’odieux, la punition viendrait des cieux. Qu'on soit d'un peuple maudit ou choisi, tousse on a raté le paradis.
     Dans cette pièce de la dualité, remettre en question le coté fatal est un signe de lucidité. Tant que la lute et l'oppression font l'expression, au script on est scotché.
     Le coté plaisant de l'affaire c'est que tous les acteurs de cette scène, du producteur, auteur, compositeur et interprètes, se la pètent, aucun ne sait qui gère le courant qui éclaire la fête.
     Qui a les doigts sur les curseurs qui gèrent la lumière, la clime et le son, tout ce qu'ils en savent est d'une prémonition, une vague idée pas la question. 
     Guignoles s'agitent, le feu s'habite.
     A constater en tout le froid ou chaud, si c'est pas l'homme, c'est plus haut que ce rythme le tempo. Plus haut c'est plus dans la dualité, donc on est en droit d'observer que l'ambiance actuelle, l'effet recherché, mène le spectateur à l'inconfort.
     Le chaud le froid l'effet sonore, en plus de la visibilité, c'est par ou que c'est consort ?
     Plus ça devient opaque, plus y'a de mecs qui bossent au black. 
     Pas compliqué de comprendre leurs intentions, y'a plus que les veilleuses de sortie allumées, les spectateurs sont au top de leur confusion. 
     C'est le moment propice pour se pencher sur les prémisses d'une civilisation.
     Elle apparaît, joue sa partition et, fini toujours par l’extinction.
     Tout du moins, pour les autres actes qui ont servi à explorer d'autres facettes de l'expression, tout laisse à penser que nous sommes en présence d'une autre destinée.
     La cible du protocole n'est pas la bagnole, pour qu'il se bouge le driver, faut lui faire peur.
     Une bombe sur la tronche, ça a déjà été joué, faut pas chercher trop loin dans le temps pour trouver des traces de radioactivité.
     La scène finale de notre civilisation offre de nouveaux horizons. 
     Une première universelle, une inversion séquentielle. 
     Passer de l'étroit du deux, à l'unité, ce qui se fait de mieux.
     Le type à la table de mixage qui gère les ultrasons c'est de la balle, il fait un carton qui impacte toutes les formes de civilisations et impacte sur la destination. 
     Les fréquences atteintes par la résonance de Schumann à 40 hz sur l'échelle de riche terre est une première, l'impact est une augmentation de la fréquence vibratoire du tout, normal que ça secoue de tout partout. Ce sont des fréquences gamma dont les particules magnétiques traversent tout le génome du corps humain, lui réactivant des brins d'ADN qui jusque là étaient latents.
     Pas étonnant que pour vivre ça, ça se bousculait au portillon, une telle première, ça attire les populations. Plus de sept milliards de tickets gagnants. 
     Le spectacle est à la hauteur de sa publicité, combien de ceux qui n'ont pas pu y participer sont en train, par les brèches de la salle, de mater cette impensable réalité.
     Chacun étant doté de son pouvoir, les tétanisés par l'intensité de la vérité proposé qui sont resté collés à leur siège au tombé de rideau, c'est cadeau, un autre potentiel, s'offrir un nouveau karma soutra avec de nouveaux oripeaux, sous un autre chapiteau. 
     La vie n'est pas duel, donc pas de châtiment, chaque présence est éternelle, vue d'un humain, l'évolution n'est qu'une histoire de temps.
     Pour ceux qui font de l'histoire buissonnière leur credo, c'est plus du tout le même topo, sortir de la dualité sans passer par la mort, c'est en vibrant et sans efforts.
     Un monde sans dualité ou le vivant est sur cette octave (gamma), c'est un conte de fées ou le mental est relégué à l'état d'épave, un passé dépassé qui sait la mémoire comme base structurelle de l'esclave.
     Le monde mental fait fi de la réalité, il l'occulte, l'obligeant à fabriquer le pansement de la vérité pour cacher le mensonge de la domination par l'autorité. C'est en ceignant que se produit l'enseignement, le problème est le professeur, si il ne t'enseigne pas, il va t'en saigner.
     Chaque présence est la plus haute forme d'autorité qui puisse exister. Lui cacher cette réalité permet d'exploiter son énergie, le parasitage est structurel, l'homme en devient malléable vie.
     La gouvernance est nécessaire, tant que l'homme ne se gouverne pas, il vit l'enfer. 
     Le fun étant de l'installer dans pire que la mort, lui faire épouser un sentiment avilissant, le remord.
     C'est un jeu enfantin que d’enchaîner le mental de l'homme à la soumission, lui seul peut s'en débarrasser, il en détient les clefs, c'est pas une histoire de taille dans le caleçon. Juste une histoire d'observation de comment fonctionne la pensée, la situation courante est automatisation.
     
     Le mental est basé sur la vérité, elle n’arrête pas de changer, le réel n'est qu'une toile de fond. Un système de société ou le pouvoir s’exécute par la domination de la locution dans l'allocution.
     Mettre la main sur la clef de son authenticité est d'un raffiné qui dépasse l’imagination, c'est d'une telle simplicité, il suffit de regarder passer le défilé de nos pensées.
     Toutes celles qui n'ont aucun rapport avec le concret de la réalité qui peut se toucher, ne concernant pas l'instant présent sont prédation. Commencer à les observer, c'est faire le premier pas
vers l'autre face de la pièce, la face cachée, le coté pile de la dualité que tous nous possédons.
     Tout étant duel, nous avons deux versions, celle étriquée que le mental nous fait mener, et l'autre, basée comme toute pile, sur l'énergie, sa propre source inépuisable d'inspiration. 
     Si la version mentale de la présence pour tous est un parterre de fleurs du mal,
la version pile est individualisé, quand on a le power, nul besoin de se faire tracter. 
     Nous sommes tous une pièce unique de la réalité, l'exprimer est en augmenter les potentialités.
     Pour les ceusses qui gèrent l’interrupteur on/off de leur processus mental, jouer de l'un à l'autre est devenu ce qui ce fait de mieux sur cette terre en cette ère, c'est la nouvelle dopamine à la mode,
se savoir aimanté par l'instant est l'ecstasy qui libère des chaînes d'antan. 
     De raidis à ready, chacun est sa propre clef, sans rien changer de son quotidien, s'émerveiller de ne plus être enchaîné à la vérité. 
     Qu'elle qu'en soit la coloration, ne plus participer de cette émulsion involutive qui fait tourner le mental sous format rotative.
     Y a t'il en ce moment au rayon promotion un autre produit qui permet ce style de solution ? quelques bricoles du monde de la dualité, des trucs racoleurs comme dans la spiritualité ou un ange zélé a pour mission de nous sauver, bien sur que oui, sur terre tout est permis.
      Pour être encore dans le monde de la soumission, tous les artifices sont déployés, le mental à ces priorités dont la première est de se nourrir, sans domination, c'est sa disparition. L'apparat n'est pas limité dans son expression, comme dans le cochon pour le mental tous les morceaux sont bons.
     Peut être que sa base est située dans l'astral, mais les deux pieds sur terre, c'est participer du phénomène humain, en tant que tel, pourquoi chercher plus loin.
     La bagnole en se fournissant du coté pile de son expérience est sous l'essence de l’opulence, c'est une version nitro, qui offre au driver un ressenti de légèrté, voir la story de plus haut en est une particularité.
     Aujourd'hui, c'est à portée de main, un choix perceptible par tout un chacun,
     Sentir de cette source la bagnole s'ébranler, ce vibrant annonce que commence la séance de l'utopique séance.
     De t'es rien à terrien, ne pas chercher plus loin, la chrysalide fait son turbin.

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